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Interview avec l’athlète nigérienne Aminatou Moumouni Seyni

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La nigérienne de 23ans Aminatou Seyni, spécialiste du 400m est la deuxième femme la plus rapide du continent africain avec un record de 49s 19. Hyperandrogène elle s’est vue obligée de descendre sur 200 mètres aux championnats du monde de Doha 2019, à cause des nouveaux règlements de l’IAAF sur l’hyperandrogénie. Mais rien ne semble découragée la jeune athlète malgré les difficultés multiples qu’elle rencontre dans sa jeune carrière qui s’est véritablement lancée en 2018.

Présentez-vous aux internautes :

Je me présente au nom de Aminatou Seyni Moumouni, je suis athlète Nigérienne sprinteuse.

Parlez-nous  de votre parcours sportif, vos débuts et les difficultés rencontrées.

Je suis spécialiste du 400m, c’est en 2017 que j’ai commencé à courir les 400m. Les difficultés que j’ai rencontré dans l’athlétisme c’est entre autres: le manque de soutien, une absence de sponsors national, mais aussi des problèmes de financement des frais de déplacement vers l’extérieur.

Depuis 2018 vous vous êtes fait connaître à de grandes rencontres d’athlétisme grâce à vos performances, qu’est-ce que ça vous inspire?

Ça m’inspire beaucoup de choses, j’ai surtout envie d’être championne du monde ou bien championne Olympique.

Comment se passe vos entraînements ? Vous les faites au Niger?

Mes entraînements se passent bien je suis à Niamey, je passe beaucoup de temps avec mon coach national.

Quelle performance vous a le plus marquée ?

Ma performance qui m’a le plus marquée était celle de la Lausanne en Suisse, j’ai couru les 400m en 49’19, battant mon propre record.

Quel impact la Covid a sur votre carrière actuellement ?  

L’impact de la covid est énorme, parce que nous avons arrêté les entraînements depuis le 16 mars 2020.

Aminatou Seyni © (Photo archives cor. NR, Nico Derré)

Vous avez été sélectionnée pour les jeux olympiques, comment se passe la préparation?

On m’a sélectionné pour les jeux olympiques prochaines, la préparation se passe bien malgré l’arrêt des entrainements, je me force un peu pour ne pas perdre trop la forme.

Actuellement quelles sont les difficultés liées à votre discipline que vous rencontrez ?

Je rencontre beaucoup de difficultés, liées surtout aux changements de disciplines et aux entraînements.

Vous êtes hyperandrogène, quel impact cela a sur votre vie de femme au quotidien ?

Je reste comme je suis, et je m’accepte.

Un message pour les jeunes filles passionnées par l’athlétisme ?

Le message que je vais lancer aux jeunes filles : est qu’il ne faut jamais lâcher, ne pas se décourager de ce que l’on fait dans la vie, faire toujours en sorte d’avancer dans sa carrière.
Je lance un appel aux parents, de laisser leurs enfants pratiquer le sport si c’est leur passion, parce que le sport motive les gens et permet à chacun d’avoir et de raconter son histoire.

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Journaliste et Spécialiste en Communication, Digitale Entrepreneure. Fondatrice d’ Ir Didjo & d’O’Fem Magazine et Directrice de publication. Passionnée par le web et l’audiovisuel. S’intéresse aux questions de jeunesse et d’entrepreneuriat. Féministe Radicale. Aime la musique, la lecture, la cuisine et les voyages. Suivez-moi sur mes réseaux pour en savoir davantage sur moi.

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