Nutrition et Diététique
Des aliments pour lutter contre le baby-blues et la dépression post-partum.
Après l’accouchement, les taux d’hormones : telles que les œstrogènes, la progestérone et les hormones thyroïdiennes, chutent brusquement. C’est aussi une période d’intense fatigue et de manque de sommeil. Ces facteurs réunis peuvent contribuer à la survenue d’une déprime passagère, ou d’une dépression du post-partum.
Le baby blues par exemple au Canada toucherait plus d’une femme sur deux. Pour lutter contre ce fameux « syndrome du troisième jour », une nutrition adaptée est importante. O’fem se penche sur les aliments à privilégier.
Les produits laitiers :
Yaourts, lait, fromages (particulièrement ceux à pâte dure comme le gruyère, l’emmental, le cheddar, le parmesan ou le comté) sont une source importante de calcium. Durant la grossesse, mais également après, il est important de ne pas être en carence. Des études ont en effet montré que les femmes qui ont un apport supplémentaire de calcium pendant leur grossesse ont deux fois moins de chance d’avoir une dépression postpartum par rapport aux autres. Les apports recommandés sont ainsi de 1200 mg à 1500 mg chaque jour, soit l’équivalent d’1 litre, 1 litre et demi de lait.
Les réserves d’omégas 3 (cet aliment plus particulièrement dans le cas du post-partum) :
Avec la grossesse, ceux de la mère diminuent considérablement. Pourtant les omégas 3, agissent sur la fluidité des membranes des cellules du cerveau et favorisent la bonne diffusion des hormones du bien-être. Pas besoin d’en savoir plus, pour en mettre dans nos assiettes des aliments qui en contiennent comme les poissons gras : saumon, sardine, thon, maquereau… Frais ou en conserve, cuis, crus, en tartare, en sashimi ou en carpaccio : choisissez ! Mais consommez-en aussi souvent que possible.
NB : Le poisson est préférable aux autres choix offerts dans le groupe alimentaire ‘Viandes et substituts’ car il est moins riche en lipides. Ainsi, le poisson a généralement une plus faible teneur en graisses saturées et une teneur plus élevée en acides gras polyinsaturés oméga-3 à longue chaîne. Et il contient tout autant de protéines de haute qualité et d’autres nutriments essentiels, précisent les scientifiques.
Ils conseillent donc d’en consommer au moins une fois par semaine, 150 grammes de poisson cuit mais en faisant attention à certaines espèces qui contiennent des polluants comme le méthylmercure, à éviter lorsque l’on est enceinte.
Les poissons carnivores comme le thon (frais ou surgelé), le requin, l’espadon ou le marlin en contiennent car ils consomment des proies qui elles-mêmes en sont pleines.
Privilégiez plutôt les poissons gras comme le saumon, la truite, le hareng ou encore l’anchois ou le maquereau.
Les graines de lins :
Elles sont une source importante de précieux omégas 3, connu pour le bon fonctionnement du cerveau et à la régulation de l’humeur. Pour favoriser une bonne assimilation des acides gras qu’elles contiennent, l’idéal est de les broyer ou de les concasser avant de les consommer. On oublie aussi les noix, qui sont une très bonne source d’omégas 3 !
Les fruits de mer :
On fait attention à eux pendant la grossesse, mais après, on peu en consommer plus. Les huitres par exemple, contiennent une grande quantité de sélénium. Le sélénium est un oligo-élément essentiel pour garder sa bonne humeur et qui à donc donc sa place dans notre alimentation après un accouchement pour éviter le baby blues. Ses amis de la mer aussi crevettes, palourdes, moules et autres coquillages. Puisque les fruits de mer ne sont pas accessibles partout, vous pouvez aussi miser sur la viande et les volailles qui contiennent également du sélénium.
Les huiles (elles n’ont pas tout mauvais !) :
Elles sont riches en omégas 3 et contribuent donc à prévenir le risque de baby-blues. Pour cuisiner, ou pour assaisonner incorporer ces huiles utiles pour la santé !
Exemple : l’huile de canola (colza), l’huile de lin, l’huile de périlla, de chanvre, de noix etc….
Les vitamines :
Une carence en vitamines peut être à l’origine de fatigue intense, surtout après un accouchement où les besoins en vitamines et minéraux sont plus importants. Afin d’éviter la fatigue, le surmenage et la déprime qui en sont les conséquences directes, mangez plusieurs fois par jour des fruits et légumes frais de saison, pleins de nutriments différents, privilégiez les aliments crus ou peu cuits pour en bénéficier au maximum.
Lire aussi:
0 comments