Déconstruire

La place de la femme c’est là où elle a décidé que ce sera.

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La place des femmes n’est pas à décider à leur place. « La place de la femme, c’est là où elle a décidé que ce sera. »

Pendant des siècles, la société a trop souvent décidé à la place des femmes. Où elles devaient vivre, ce qu’elles devaient porter, comment elles devaient parler, se tenir, aimer, rêver, ou même exister. On leur a dit que leur place était « au foyer ». Qu’elles devaient être « derrière » un homme. Qu’elles n’étaient « pas faites pour » diriger, créer, contester, gouverner, vivre comme elles l’entendent.

Mais une femme adulte n’est pas une enfant sous tutelle. C’est un être humain libre et complet, capable de choisir pour elle-même.

Refuser les injonctions, c’est déjà résister

Les injonctions sont partout : sois discrète, sois douce, sois souriante, sois pudique, sois patiente. Sois mère. Sois épouse. Sois parfaite. Mais surtout : ne sois pas libre.

Car une femme libre dérange. Une femme qui décide elle-même de sa place menace l’ordre établi. Et pourtant, il n’y a pas de liberté possible tant que d’autres se permettent de penser, d’agir ou de parler à notre place. Une femme a le droit de choisir sa vie. Et ce choix, personne n’a à le valider.

La liberté doit être la norme

Certaines femmes choisissent de se consacrer à leur foyer, d’autres de ne pas avoir d’enfants. Certaines portent un voile, d’autres revendiquent leur nudité comme un acte politique. Certaines rêvent de carrière, d’autres de tranquillité. Certaines fuient les normes, d’autres les réinventent.

Aucune de ces vies n’est inférieure à l’autre. Ce qui compte, ce n’est pas le choix en lui-même, c’est que ce soit leur choix, libre et éclairé.

Être libre, ce n’est pas un affront

Trop souvent, les femmes qui prennent leur place doivent se battre. Contre le contrôle social, les regards lourds, la pression familiale , les lois injustes, les violences physiques et psychologiques. Elles doivent justifier leur présence, leur ambition, leur voix. C’est pourquoi il faut que nous nous soutenions. Que nous rappelions sans relâche que personne n’a le droit de nous dicter notre trajectoire. Et que nous avons le droit d’exister à notre façon. « Je suis là, parce que j’ai choisi d’être là.» Cette phrase devrait être entendue, respectée, normalisée.

Elle est la base de toute dignité. Elle est la réponse à tous ceux qui pensent encore pouvoir nous ranger, nous limiter, nous contrôler. La place de la femme, c’est là où elle a décidé que ce sera.

Et c’est une vérité qui ne se discute pas.

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Journaliste et Communicante, fondatrice d’O’Fem Magazine, un média féministe engagé dédié à l’information et à la parole des femmes. Je dirige la publication d’O’Fem avec une conviction forte : l’information peut (et doit) être un outil de libération. Passionnée par le web, l’audiovisuel et les formats innovants, je m’intéresse particulièrement aux questions de jeunesse, d’entrepreneuriat féminin et d’égalité des genres. Féministe radicale, je déconstruis les normes patriarcales à travers mes écrits et mes prises de parole. Curieuse et sensible au monde, j’aime la musique, la lecture, la cuisine du monde et les voyages qui ouvrent l’esprit. Suivez-moi sur les réseaux sociaux pour découvrir mon univers, mes combats, et mes réflexions au fil des jours.

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